LA VOYAGE A MADA
VOYAGES VERS LE SUD.
Cet article est toujours une histoire dans la région du sud qui raconte le tombeaux, pierres levées.
Dans ce pays vallonné et montagneux, les riches rizières en terrasses sont sculptées dans les reliefs, voisines des plantations de thé, de vignes et les cultures maraîchères.
Où l’on apprend le bien est le lieu de passage obligé pour rejoindre le Sud de la Grande Ile.
Un refus atavique de rompe avec le passé contribue en revanche au charme, profond, de la belle province. Partout, sur les collines, des tombeaux de pierres empilées défient les siècles, maintiennent le lien entre le monde des vivants et celui des morts. Ici et là, se dressent encore des « dit : pierre d’homme », poteaux de pierre dressées à la mémoire des ancêtres. Les teza, obélisque de bois sculptés parfois surmontés d’une plate-forme ornée de bucranes de zébu, ont hélas pratiquement disparu. Les pays laissent faire le temps, s’user le bois, comme s’ils refusaient d’influer sur le cours des choses.
Où l’on apprend le bien est le lieu de passage obligé pour rejoindre le Sud de la Grande Ile.
Un refus atavique de rompe avec le passé contribue en revanche au charme, profond, de la belle province. Partout, sur les collines, des tombeaux de pierres empilées défient les siècles, maintiennent le lien entre le monde des vivants et celui des morts. Ici et là, se dressent encore des « dit : pierre d’homme », poteaux de pierre dressées à la mémoire des ancêtres. Les teza, obélisque de bois sculptés parfois surmontés d’une plate-forme ornée de bucranes de zébu, ont hélas pratiquement disparu. Les pays laissent faire le temps, s’user le bois, comme s’ils refusaient d’influer sur le cours des choses.
De ce superbe pays de roches, aux richesses infimes, ils ont malgré tout tiré le meilleur. Leur talent artisanal est unanimement reconnu. Les sculptures aux motifs géométriques de l’art funéraire sont un trésor e symboles, pour qui sait les décrypter. Les soies tissées de la région ont longtemps été considérées comme les plus originales de la grande Ile. Des colons français ont apporté leur sens du commerce au génie local, introduisant la culture de la vigne. D’autres ont adapté un savoir-faire ancestral, celui du papier antaimoro, support des premiers écrits malgache, à des fins plus ornementales.
Les produits de ces efforts sont aujourd’hui appréciés dans toute la grande Ile, et bien au delà. Suites cette histoire au page suivant.