LA VOYAGE A MADA
VOYAGES VERS LE SUD.
Aujourd’hui encore, le promeneur arpentant les rues pavée ou les escaliers de la ville haute est frappé par les faux airs tananariviens de « Fianar ». Avec, plus encore que dans la capitale de la grande îles, une concentrations d’édifices religieux inégalée à Mada. Terre pieuse s’il en est ! Explication : les missionnaires catholique et protestants se sont livrés à une rude concurrence, à partir des années 1870, pour conquérir les âmes Betsileo. Une rivalité qui a progressivement tourné a l’avantage des premiers. »Le protestantisme était la religion des élites Merina, son implantation a été favorisée par le pouvoir d’Tananarive, dit le père jésuite François Noiret, professeur d’ethnologie au grand séminaire. Mais la population, méfiante, s’est plutôt tournée vers l’église catholique. Aujourd’hui, elle compte un millier de catéchiste en brousse et des centaines de religieuses, réparties dans tout le Betsileo. On dénombre plusieurs dizaines de congrégations catholiques à Fianar et dans la religion. Cependant, les églises luthériennes sont très actives, grâce à des communautés ou l’on pratique, par exemple, la guérison par imposition des mains ». Comme dans le village monastère de Soatanana, ou les centaines de fidèles s’habillent exclusivement de blanc.
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